Suite à la revue stratégique du site de Sandouville (76 – environ 190 collaborateurs – 77M€ de CA au premier semestre 2021), le groupe minier et métallurgique mondial Eramet (Paris, 75 – 13.000 collaborateurs) annonce avoir reçu une promesse unilatérale d’achat de la part de l’entreprise sud-africaine Sibanye-Stillwater, sur 100% des titres de sa filiale Eramet Sandouville (« Opération »), usine hydro-métallurgique localisée en France. Le site de Sandouville est spécialisé dans la fabrication de sels de nickel à haute valeur ajoutée et de métal de haute pureté destinés à des applications spécifiques dans la galvanoplastie et dans la conception de super-alliages, de catalyseurs et de composants électroniques.
Le produit net de cession, payable à la date de réalisation de l’Opération, s’élèverait à environ 65M€, sous réserve des ajustements de closing. Le projet de cession du site de Sandouville à Sibanye-Stillwater sera soumis aux instances représentatives du personnel dans le cadre du processus d’information-consultation habituel pour ce type de transactions, à la suite duquel Eramet pourrait exercer son option de vente. L’Opération serait alors sujette à d’ultimes conditions suspensives notamment relatives à l’obtention d’autorisations réglementaires. En cas de succès de la transaction, Sibanye-Stillwater envisage de poursuivre le plan de redressement du site de Sandouville et de lancer un programme d’investissement pour diversifier ses activités.
Basée en Afrique du Sud, la société Sibanye-Stillwater (plus de 80.000 collaborateurs – environ 7,7Mds$ de CA en 2020) se présente comme un acteur mondial des métaux précieux, avec des actifs miniers du groupe platinoïde aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, des opérations aurifères en Afrique du Sud et un portefeuille de gisements dans le cuivre, l’or et les métaux précieux sur le continent américain. Le groupe s’est diversifié pour devenir l’un des plus grands acteurs miniers du platine, palladium et rhodium et est également un producteur d’autres métaux précieux tels que l’iridium et le ruthénium, ainsi que le chrome, le cuivre et le nickel comme coproduits.