La Poste (Paris, 75) s’engage aux côtés des métropoles de France et d’Europe et accélère dans la décarbonation des livraisons et le déploiement d’un maillage de sites logistiques en cœur de ville. Déjà présent avec plus de 100 sites de logistique urbaine en France, le groupe va investir 200M€ d’ici 2026 pour renforcer son maillage territorial dans la logistique urbaine.
Ces investissements se répartissent dans toute la France et concernent tous les formats de sites logistiques :
– Hôtels de Logistique Urbaine (HLU), supérieurs à 5.000m² comme à Lyon (69) ou à Lezennes (59) par exemple ;
– Centres de Distribution Urbaine (CDU) qui mesurent entre 500 et 5.000m² et sont situés en limite de ZFE, comme à Nanterre (92) ;
– Espaces de Logistique Urbaine (ELU), d’une surface moyenne inférieure à 500m², comme à Paris 10e (Magenta) ou à Mérignac (33).
Les établissements seront opérationnels dans les 3 prochaines années.
Afin d’amplifier l’impact de son action vers une logistique plus vertueuse, le groupe s’est engagé dans une démarche de coopération avec les métropoles pour créer les conditions d’une logistique à moindres émissions. À ce jour, les discussions sont engagées avec toutes les métropoles, et d’ici fin 2022, 11 d’entre elles auront adopté une convention de partenariat avec La Poste. Il s’agit des Métropoles de Toulouse (31), Bordeaux (33), Lyon (69), Grand Paris, Montpellier (34), Brest (29), Clermont-Ferrand (63), Le Havre (76), Grenoble (38), Aix-Marseille (13) et Lille (59).
Par ailleurs, La Poste crée le premier fonds d’investissement en faveur de la logistique urbaine d’un montant de 500M€ via sa foncière La Poste Immobilier en partenariat avec la Banque des Territoires. La plateforme logistique de Vendenheim dans l’Eurométropole de Strasbourg (67) sera une des premières réalisations financées par ce fonds. Au total, près de 50 nouveaux sites seront développés d’ici 2026, représentant près de 300.000m² de nouvelles surfaces.
Enfin, le groupe s’est fixé pour objectif, en France, d’acquérir 8.000 véhicules utilitaires électriques supplémentaires d’ici 2025 et d’utiliser au moins 1.000 vélos cargos d’ici 2025 qui complèteront la flotte actuelle de 37.000 véhicules à faibles émissions.